Reconstitution et défilé au Musée de la Grande Guerre de Meaux

Le 5 septembre dernier marquait les 110 ans de la Première bataille de la Marne. À cette occasion, l'agence Observatoire m'a conviée...

Reconstitution historique à Meaux

Le 5 septembre dernier marquait les 110 ans de la Première bataille de la Marne. À cette occasion, l'agence Observatoire m'a conviée à un weekend de reconstitution historique à Meaux. Le musée de la Grande Guerre propose le plus grand week-end d’Île-de-France dédié aux associations de reconstitution historique le samedi 7 et dimanche 8 septembre 2024.

Avec près de 300 reconstituteurs de toutes nationalités, cette expérience offre une approche ludique de l’histoire. Ce weekend permet de se remémorer nos histoires familiales et l'enseignement reçu pendant notre scolarité mais aussi de développer nos connaissances lors d'une passionnante visite guidée du musée de la Grande Guerre. Ce dernier a ouvert ses portes le 11 novembre 2011 sur le territoire de la Première bataille de la Marne à Meaux. Avec 3 000 m² et 70 000 objets et documents, il s'agit du plus grand musée d’Europe dédié à la Première Guerre mondiale.

Deux points à retenir pendant cette visite guidée :

  • La colombophilie pendant la guerre
En 1870, à l’occasion du conflit franco-prussien, l’armée française se rend compte de tous les avantages offerts par le pigeon voyageur en matière de transmission des informations, notamment entre le front et les bases arrières. 
L’apogée de la colombophilie militaire est atteinte lors de la Première Guerre mondiale, transformant même des bus à impériale en pigeonniers roulants (visible au musée). Chaque nation belligérante se met à pratiquer l’élevage de pigeons voyageurs ; dans un premier temps, pour la communication et, dans un second temps, dans une optique d’espionnage. Les pigeons sont en effet parfois équipés d’appareils photographiques à obturateur programmé, afin de survoler les positions ennemies.

  • L'engagement des Marocains au cours du 1er conflit mondial (1914-1918)
Le Maroc, sous protectorat français depuis seulement 1912, participe à hauteur de plus de 40 000 hommes pendant cette Grande Guerre. Dès septembre 1914, les tirailleurs marocains se distinguent dans les combats de la Marne, aux portes de Paris. Si vous souhaitez en savoir plus sur la Brigade Marocaine, je vous invite à consulter le site du Circuit de la Bataille de la Marne proposé par le Musée de la Grande Guerre et l'office de tourisme de Meaux.

L'objet du musée qui m'a émue :

Le SPAD XIII, c'est en effet le même modèle d'avion que pilotait mon arrière-grand-père, à l'âge de 18 ans, pendant la Première Guerre mondiale. Il fait parti du programme de prêt d'oeuvres entre musées et provient du Musée du Bourget qui dispose de 28 SPAD. Mon aïeul Henri Trémeau a écrit ses mémoires publiés sous le titre : "J’étais Pilote de Chasse au-dessus des Tranchées".



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Partenariat réalisé avec l'agence Observatoire.

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